Les bonnes pratiques

Les semaines qui suivent la reprise du travail après un arrêt long, sont importantes. Si vous avez suivi tous nos conseils, votre collaborateur a repris dans de bonnes conditions et de manière encadrée. Quelle suite donner ?

Les bonnes pratiques :

•    Entretenir une bonne communication avec le salarié qui a eu une longue absence et l’encourager à vous faire des feedbacks.
•    Être flexible et ne pas hésiter à remettre en question les aménagements fixés au départ. Il est possible que certains aspects ne soient pas réalisables de par, l’activité ou le salarié. Ce n’est pas grave ! Il existe toujours une différence entre les projections et la réalité. L’important est de vérifier la faisabilité et s’adapter jusqu’à la reprise totale.
•    Maintenir une évolution progressive. Dans le cas d’un temps partiel thérapeutique une baisse du temps de travail a été décidée avec le médecin du travail. Afin d’adapter au mieux l’augmentation progressive de ce temps n’hésitez pas à vous entretenir avec le médecin.
•    S’assurer de l’équilibre avec l’équipe est primordial. En cas de sentiment d’iniquité des tensions pourraient apparaitre. N’hésitez pas à renforcer l’intégration du salarié et les temps d’équipe pour valoriser la cohésion et l’entraide.
•    Actez du retour à la normale par un dernier entretien avec le salarié comme une forme de contrat entre vous, sans précipitation. La plupart des personnes sous-estiment leur fatigabilité, il est donc essentiel de se laisser du temps pour pérenniser le retour au travail !

À éviter :

•    Ne pas respecter les temps de suivi prévus avec le salarié, les faire sauter en raison de l’agenda.
•    S’en tenir aux adaptations prévues à la reprise et ne pas les remettre en question. C’est courir le risque d’aller tout droit vers un échec !
•    Empêcher le collaborateur de respecter les aménagements en proposant des réunions qui sortent des horaires/jours fixés ou des tâches trop chronophages.
•    Laisser faire un salarié qui sort lui-même des horaires fixés au risque de le laisser (re)partir dans une spirale d’épuisement.
•    Précipiter la reprise à la normale.

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