Au début de l'arrêt de travail ...
Le saviez-vous ?
Lorsqu’un salarié est en arrêt il est tout à fait possible de prendre de ses nouvelles. Le code du travail ne l’interdit pas à condition de ne pas le solliciter pour le travail.
Conserver le lien maximise les chances d’un retour plus rapide et dans de bonnes conditions.
Nous constatons que les salariés absents vivent bien cette prise de contact quand elle est bien faite, sans ingérence et motivée par une démarche authentique. Elle montre qu’on se soucie de son collaborateur ou de son collègue.
Bonnes pratiques :
- Contactez le salarié absent après deux semaines d’arrêt, par écrit indiquant que vous vous souciez de sa situation et que vous êtes disponible pour un échange s’il le souhaite. C’est lui qui proposera le meilleur moment pour lui pour vous parler.
- Rappelez-lui les coordonnées des interlocuteurs internes, de la médecine du travail et des ressources à sa disposition de type ligne d’accompagnement psychologique.
- Souhaitez-lui un bon rétablissement, cela va de soi mais encore plus en le disant !
À éviter :
- Appeler le salarié pour le questionner sur le motif de son arrêt de travail et la durée prévisionnelle de l’arrêt ➡️ C’est de l’ordre du secret médical, pas d’ingérence !
- Lui demander s’il peut terminer un dossier urgent parce « qu’on ne peut vraiment pas faire autrement » et cela ne lui prendra pas longtemps => Vous enfreignez la loi !
- Lui faire sentir que cet arrêt « tombe très mal », que l’équipe est débordée ➡️ Un salarié qui rencontre des problèmes de santé n’a pas besoin qu’on l’induise à se sentir coupable !
En suivant ces conseils, vous démontrez que vous vous souciez de la personne, pas uniquement dans sa dimension professionnelle et qu’elle fait encore partie du collectif. La plupart des salariés y sont sensibles dans une période où ils se sentent fragilisés. Ils le vivent comme un soutien quand cela est fait de façon authentique et respectueuse.